Ce compte à rebours doit être un outil transparent et permettant le débat démocratique sur le partage et la limitation des usages quand elle s’impose.

#IndustrieVerte #EELV

CE QUE NOUS METTONS EN CHANTIER

→ METTRE EN PLACE UN COMPTE À REBOURS DES RESSOURCES NATURELLES
organiser la connaissance de l’état de ces ressources, de leur disponibilité et des d’anticiper les enjeux d’adaptation et de transformation de nos activités industrielles. Nous ne pouvons relancer des activités industrielles en connaissance d’un risque majeur d’épuisement d’une ressource.

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NOS PROPOSITIONS IMMÉDIATES
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-> Mettre en place des règles précises de partage de l’eau, en instaurant des quotas d’usage tenant compte de la diminution de l’eau disponible.

-> Organiser territorialement le recyclage des eaux industrielles pour en faciliter la réutilisation.

NOS PROPOSITIONS IMMÉDIATES
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-> Prendre des mesures immédiates d’interdiction de la famille des polluants éternels (PFAS) dans les familles de produits où les alternatives sont clairement identifiées (exemple : emballages alimentaires, textile) pour préserver notre santé.

NOS PROPOSITIONS IMMÉDIATES
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-> Créer un fonds de soutien à la reconversion des friches industrielles, permettant soit de les réhabiliter pour y installer de nouvelles activités économiques ou du logement, soit de les renaturer.
Cette mission sera confiée aux établissements publics fonciers, qui couvriront l’ensemble du territoire national.

NOS PROPOSITIONS IMMÉDIATES
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-> Relocaliser et implanter des activités industrielles prioritairement sur des terrains déjà artificialisés. Le CEREMA pourrait piloter la définition des typologies de friches, et d’en recommander un usage futur prioritaire afin de permettre aux collectivités territoriales d’être outillées pour l’implantation d’usines ou de locaux industriels et artisanaux sur des friches vraiment artificialisées

NOS PROPOSITIONS IMMÉDIATES
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-> Conditionner l’implantation des usines à un diagnostic préalable des ressources naturelles (niveau des nappes phréatiques, état des sols et de l’air, continuités écologiques, pollution lumineuse et sonore, érosion de la biodiversité…)

L’alignement de l’industrie au respect des limites planétaires aura des implications notables sur les emplois et compétences. Nous ne pouvons continuer à faire l’autruche sur les emplois menacés de disparition (emplois dans les énergies fossiles) et ceux qui devront se transformer en profondeur (chimie, plastique, sidérurgie, automobile, filières thermiques…).

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Entre les limites extérieures et intérieures, se dessine une forme bien reconnaissable… un donut. Au sein de celui-ci se trouve l’espace sûr et juste pour l’humanité, dans lequel peut prospérer une économie inclusive et durable.

(Source : Oxfam France, La théorie du Donut, Une nouvelle économie est possible, Décembre 2020)

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Sa réflexion a abouti sur la théorie du Donut, qui prend la forme d’un diagramme. Ce dernier y décrit
les « 9 limites de la planète » et le dépassement en cours des ressources planétaires. Pour la première fois, les sciences naturelles tentent de montrer à l’économie jusqu’où, ou non, elle peut aller pour respecter ces limites.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Limites_plan%C3%A9taires

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avec tout ça, j'ai interrompu mon fil #IndustrieVerte de #EELV : je reprends, donc !

LA THÉORIE DU DONUT
Kate Raworth, économiste qui se consacre aux défis sociaux et environnementaux du 21e siècle, estl’autrice de « La Théorie du Donut, l’économie de demain en 7 principes ».

Elle s’est posée la question suivante : Comment allier les enjeux de justice sociale aux enjeux environnementaux, pour orienter l’économie en faveur d’un développement durable et juste ?

Nos modes de production et de consommation doivent être entièrement repensés pour faire entrer la logique des limites planétaires dans le processus de développement industriel (implantation, construction, production, flux de marchandises).

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sur la pollution de nos sols, de l’eau et de l’air, en ignorant la raréfaction de nos ressources, de nos matières premières, du foncier disponible et quoi qu'il en coûte pour la biodiversité. C’est le vivant qui est jeu, à commencer par la santé des humains. Qu’on le veuille ou non, la taille actuelle des économies des pays du Nord est incompatible avec les limites planétaires (Timothée Parrique, Ralentir ou Périr, l’Economie de la Décroissance, Seuil).

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Il faut que les industries fassent un pas de plus et revoient leur système de prise de décision pour intégrer toutes les limites planétaires à leurs choix : sinon, c’est admettre que notre production, parce qu’elle émet moins de CO2, peut continuer sa course effrénée quoi qu’il en coûte écologiquement et socialement (le mythe de la “croissance verte”).

Nous ne pouvons pas produire toujours plus, sans mesurer les impacts

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ces produits chimiques toxiques utilisés dans de nombreuses filières industrielles et dangereux pour l’environnement et la santé humaine, constituent en soi une nouvelle limite planétaire franchie. Leur utilisation massive pour la fabrication de produits de notre quotidien malgré les alertes, et leur résistance à l’environnement
(d’où leur appellation de “polluants éternels”) ont contribué à leur concentration sans limites.

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l’utilisation d’eau douce (prélèvements de l’eau dite “bleue” et le changement du niveau d’humidité des sols appelé “eau verte”), la limite des pollutions chimiques introduites dans l’environnement (substances créés par l’homme comme les nanoparticules, les molécules de synthèse…) a été franchie.

Des scientifiques évoquent même que les PFAS (substances alkyles perfluorés et polyfluorés),

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l’humanité ne devrait pas dépasser afin de continuer à vivre dans des conditions favorables et préserver un écosystème sûr : après le changement climatique (concentration en carbone), l’intégrité de la biosphère (perte de la diversité du vivant), le changement d’usage des sols (perte des forêts), la perturbation des cycles biochimiques de l’azote et du phosphore (rejets de phosphore et d’azote dans les océans),

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L’industrie à l’épreuve des limites planétaires

Depuis la parution des Limites à la croissance de Dennis Meadows en 1972, nous savons que la dynamique exponentielle de la croissance économique et démographique des sociétés industrielles est incompatible
avec la finitude des ressources terrestres. En 2022, nous avons franchi la sixième limite planétaire sur 9, c’est-à-dire les seuils à l’échelle mondiale que

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au sein du groupe écologiste et au-delà, avec toutes celles et ceux qui voudront y contribuer. Pour enrichir ces chantiers nous organiserons un “Tour de France de l’industrie du futur”.

UN MANIFESTE “WORK IN PROGRESS”
La stratégie “industrie verte” du gouvernement ne se limite pas au Projet de Loi Industrie Verte. Par exemple, les lois France Travail ou le futur Projet de Loi de Finances 2024 constituent autant de moments pour confronter les visions sur l’enjeu industriel

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SEPT CHANTIERS POUR L’INDUSTRIE DU FUTUR
Nos orientations donnent le cap et le sens d’une industrie que nous pourrions considérer comme réellement verte. Nos propositions traduisent immédiatement ce cap et ce sens. Mais parce que nous
considérons que certains sujets méritent un temps de réflexion plus long, nous lançons dès le mois de septembre sept chantiers qui se construiront collectivement,

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