Ma première interview autour du livre (a paraître) 1312 raisons d’abolir la police. Par Secours rouge Toulouse (où il y aura une présentation du livre le 5 janv.). L’interview était à l’occasion du #ACABday, mais #acabdayeveryday, c’est très bien aussi.
Quelques extraits :
Le Black Panthers Party tient une place importante dans la généalogie des mouvements abolitionnistes car ses apports sont énormes, tant sur le plan de l’analyse que de la stratégie. Par exemple en définissant la police comme une force d’occupation des quartiers noirs et en appelant à l’autodéfense et à l’organisation communautaire pour se protéger et se passer de la police.
Dylan Rodriguez dénonce les organisations réformistes en matière de police comme participant de fait d’une « contre-insurrection libérale et progressiste ». Ainsi, la rhétorique selon laquelle « La police doit rendre des comptes ! », comme Yannick Marshall l’explique, est une de ces « platitudes utiles du jargon libéral » qui laisse intacte la légitimité de la police.
L’abolitionnisme ne vise pas la dissolution d’une force de police en particulier. Les exemples de la suppression de la police des mœurs en Iran ou de celle des « voltigeurs » qui ont tué Malik Oussekine en France montrent que l’enjeu n’est pas telle ou telle force de police, mais la police elle-même. Plus généralement, ce que visent les abolitionnistes n’est pas seulement la police, mais ce qu’on appelle en anglais le « policing », c’est-à-dire le maintien de l’ordre, la surveillance.
Appeler à dé-fliquer les luttes progressistes, c’est appeler à rompre avec les positions réformistes et à prendre clairement position contre la police. En effet, comme je l’écris, « détester la police est une opinion politique ». Il faut assumer cet antagonisme et cette conflictualité quand on se situe dans le camp du progrès social.
En tant qu’abolitionniste, l’autodéfense sanitaire me semble même une exigence, au même titre que la critique des manières dont la pandémie a servi de prétexte au développement de dispositifs de surveillance et la dénonciation de la répression qui s’est abattue sur les habitant-e-s des quartiers populaires au nom de la santé publique. Nous ne sommes pas égaux devant la pandémie : c’est pour cela que la solidarité est cruciale. Comme disent les abolitionnistes aux États-Unis, « Care, not cops ». *** pour lire l’interview en intégralité : https://secoursrouge.org/acabday-interview-avec-gwenola-ricordeau-sur-labolitionnisme-penal/
Ma première interview autour du livre (a paraître) 1312 raisons d’abolir la police. Par Secours rouge Toulouse (où il y aura une présentation du livre le 5 janv.). L’interview était à l’occasion du #ACABday, mais #acabdayeveryday, c’est très bien aussi.
Quelques extraits :
Le Black Panthers Party tient une place importante dans la généalogie des mouvements abolitionnistes car ses apports sont énormes, tant sur le plan de l’analyse que de la stratégie. Par exemple en définissant la police comme une force d’occupation des quartiers noirs et en appelant à l’autodéfense et à l’organisation communautaire pour se protéger et se passer de la police.
Dylan Rodriguez dénonce les organisations réformistes en matière de police comme participant de fait d’une « contre-insurrection libérale et progressiste ». Ainsi, la rhétorique selon laquelle « La police doit rendre des comptes ! », comme Yannick Marshall l’explique, est une de ces « platitudes utiles du jargon libéral » qui laisse intacte la légitimité de la police.
L’abolitionnisme ne vise pas la dissolution d’une force de police en particulier. Les exemples de la suppression de la police des mœurs en Iran ou de celle des « voltigeurs » qui ont tué Malik Oussekine en France montrent que l’enjeu n’est pas telle ou telle force de police, mais la police elle-même. Plus généralement, ce que visent les abolitionnistes n’est pas seulement la police, mais ce qu’on appelle en anglais le « policing », c’est-à-dire le maintien de l’ordre, la surveillance.
Appeler à dé-fliquer les luttes progressistes, c’est appeler à rompre avec les positions réformistes et à prendre clairement position contre la police. En effet, comme je l’écris, « détester la police est une opinion politique ». Il faut assumer cet antagonisme et cette conflictualité quand on se situe dans le camp du progrès social.
En tant qu’abolitionniste, l’autodéfense sanitaire me semble même une exigence, au même titre que la critique des manières dont la pandémie a servi de prétexte au développement de dispositifs de surveillance et la dénonciation de la répression qui s’est abattue sur les habitant-e-s des quartiers populaires au nom de la santé publique. Nous ne sommes pas égaux devant la pandémie : c’est pour cela que la solidarité est cruciale. Comme disent les abolitionnistes aux États-Unis, « Care, not cops ». *** pour lire l’interview en intégralité : https://secoursrouge.org/acabday-interview-avec-gwenola-ricordeau-sur-labolitionnisme-penal/
Murals in Nantes, France in memory of the victims of police violence
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RT @ContreAttaque_
13/12 : À #NANTES LES MURS N'OUBLIENT PAS
Pour toutes les victimes des violences policières.
Ni oubli, ni pardon ! #ACABday
https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1602937501739622400
Nesse #ACABday , deixo aqui minha playlista multi-genero e multilingue de música com a temática.
https://music.youtube.com/playlist?list=PLOOmeWrQUmAAMHU-7MLVZBNCH0bmdkn8X&feature=share
EN
On this #ACABday , here are my, thematic, multi-genre, multi-language, playlist about the subject.
RT @anarchimily
It’s that time of year again!
1️⃣3️⃣ / 1️⃣2️⃣ #acabday
I generally prefer the US way of writing dates, but December 13th in Europe makes me reconsider…
Has fracasado como padre si tu hijo te dice que quiere ser policía.
#ACABday
https://youtu.be/K7H10ZzXlzw
Some more of my favorite #ACABday thingies.
An ACAB-cake, by my favorite dissident café, Kafé 44 on south-central Stockholm.
Excellent Angry Animals ACAB-sticker by street artist Jessica Hallbäck (http://AngryAnimals.se/hem/).
Cute #acab patch by @hatasnuten@twitter.com ("hata snuten" = "hate the cops" in Swedish) in 2015.
Happy #ACAB day 13.12. to everybody!
#AllCopsAreBastards #1312 #ACABday
#acab #AllCopsAreBastards #ACABday
Whoopsie.
The police's evidence storage in Brooklyn, NYC, is currently engulfed in flames.
Livestream https://tv.aftonbladet.se/video/350312/live-har-brinner-det-i-polisens-bevislager-i-new-york ongoing.
Happy #ACABday!
Whoopsie.
The police's evidence storage in Brooklyn, NYC, is currently engulfed in flames.
Livestream https://tv.aftonbladet.se/video/350312/live-har-brinner-det-i-polisens-bevislager-i-new-york ongoing.
Happy #ACABday!
Whoopsie.
The police's evidence storage in Brooklyn, NYC, is currently engulfed in flames.
Livestream https://tv.aftonbladet.se/video/350312/live-har-brinner-det-i-polisens-bevislager-i-new-york ongoing.
Happy #ACABday!
For #ACABday today, here's two of my favorite videos, of feminists' power in İstanbul.
The first was on 2021-07-01 when feminists protested the dictatorship leaving the "Council of Europe Convention on Preventing and Combating Violence Against Women" (more commonly known as the "Istanbul Convention").
Police of course oppose opposition against violence against women, so were violent against those women and other feminists and tried to block them in with layers of fences, but the feminists... rejected the fence.
The second is from 2022-03-08, the International Women's Day the year after the previous event.
As on previous years the Paladins of Patriarchy (the cops) fought against equal human rights and especially since the feminists had extra focus that year, as on recent years, was against the rampant epidemic of femicide, the police fought the people for objecting to murdering women.
Police again put up barricades, but the feminists took the barricades.