@loevenbruck
J'aime trop les confidences livresques. Ça me met en joie.

#blog #mastolivre #ConfidenceLivresque

Et voilà, comme prévu, ma série #ConfidenceLivresque reprend, mais cette fois sur mon blog, où j'ai bien plus de place pour vous y dire des bêtises... Premier billet :

https://www.henriloevenbruck.com/confidence-livresque-n1-pseudo/

#Mastolivre #blog

#ConfidenceLivresque : le plus dur pour moi, dans la conception d'un roman, ce n'est pas de l'écrire, mais de le couper une fois terminé !

Comme disait Blaise Pascal : "Pardonnez-moi, je vous écris une longue lettre parce que je n'ai pas le temps d'en écrire une courte..."

#MastoLivre

#ConfidenceLivresque : C'est amusant, pour un auteur, à quel point certains personnages que l'on crée pour ses nouveaux romans peuvent prendre une place si importante... Et alors on est impatient de les présenter à ses lecteurs, un peu comme lorsqu'on se fait un nouvel ami que l'on est pressé de présenter à ses proches.
Tout comme je l'étais pour Andreas, Bohem, Gabriel ou Ari, je suis impatient de vous présenter Lorraine Chapelle le 23 février prochain. Elle est rigolote. 😉

#MastoLivre

#ConfidenceLivresque Quand on a réussi à placer dans un roman la phrase "Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?", on peut se dire qu'on a accompli le Grand Œuvre.

My work here is done.

#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 18 : chaque fois que je me lance dans la rédaction d’un nouveau roman, je me demande à qui il procurera le plus de plaisir : à vous, ou à moi. L’envie d’écrire ne peut être motivée que par deux moteurs : le désir de satisfaire ou l’onanisme. Avec le temps, j’ai tendance à penser qu’il en va de même pour l’écriture qu'il en va pour le sexe. L’idéal, c’est quand même quand les deux partenaires prennent leur pied en même temps.
#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 18 : chaque fois que je me lance dans la rédaction d’un nouveau roman, je me demande à qui il procurera le plus de plaisir : à vous, ou à moi. L’envie d’écrire ne peut être motivée que par deux moteurs : le désir de plaire ou l’onanisme. Avec le temps, j’ai tendance à penser qu’il en va de même pour l’écriture que pour le sexe. L’idéal, c’est quand même quand les deux partenaires prennent leur pied en même temps.
#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 17 : On n’écrit jamais pour soi. L’acte d’écrire implique forcément un désir d’être lu par autrui, quand bien même cet autrui ne puisse être qu’un soi futur, tombant par hasard sur un vieux journal intime oublié. Revendiquer qu’on n’écrit que pour soi-même n’est qu’une posture, ou une imposture. On écrit pour être lu, et c’est bien ainsi, car cela nous oblige.
#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 16 : on n'écrit jamais pour soi. L'acte d'écrire, de coucher des mots sur une matière physique, implique forcément le désir d'être lu par un autre, quand bien même cet autre ne puisse être qu'un futur soi, tombant par hasard sur un vieux journal intime oublié... La prétention de n'écrire que pour soi-même est une posture. Ou une imposture. Et savoir qu'on ne peut, en réalité, qu'écrire pour autrui revêt un avantage : cela nous oblige.

#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 16 : lorsque je prépare mes romans, je rédige un synopsis détaillé, dans lequel apparait un résumé de chaque chapitre. Le document, qui ne cesse d'évoluer, fait en général une quinzaine de pages au final, et j'utilise un code couleur pour mettre en évidence le point de vue narratif de chaque chapitre (le personnage principal du chapitre), ce qui m'aide à avoir un aperçu des éventuels déséquilibres. Ça ressemble à ça (j'ai mis du flou, c'est mon prochain roman).
#MastoLivre

Un homme que j'aimais m'a fait la surprise de m'envoyer par mail
Le plâtrier siffleur de Christian Bobin , dont il avait scanné les pages au travail. La lecture n"en a été que plus magnétique.

#ConfidenceLivresque
#ChristianBobin
#mastolivre
#lecture

@Qi2Navet Non, en réalité, c'est juste que, par politesse envers l'admin de mon instance ( le merveilleux @garthh ), pour ne pas surcharger son serveur fort sollicité, j'ai activé l'option d'effacement automatique des vieux pouets, en cochant toutefois l'option qui sauvegarde ceux qu'on épingle. Dans un élan totalement égocentrique, j'ai donc épinglé ma présentation et mes #ConfidenceLivresque qui, en conséquence, remontent en haut de la liste. Voilà. Je suis donc un mégalomane bienveillant.

#ConfidenceLivresque 9 bis : je suis à la bourre.

#ConfidenceLivresque 15 : contrairement aux enfants (même les moches), on a le droit d'avoir des préférés et des moins préférés, dans ses livres. Surtout quand on en a 25. Mon préféré, vous le savez, c'est Nous rêvions juste de liberté. Mais il en est un que je trouve vraiment plus mauvais que les autres : Les Cathédrales du vide. Et vous savez quoi ? C'est le seul que j'ai écrit dans un bar. Entièrement. Le Sancerre, aux Abbesses, pendant 9 mois. Moralité : l'alcool, c'est mal.

#MastoLivre

Pour suivre l’idée lancée par @loevenbruck #ConfidenceLivresque 1: TOTEM, mon premier #thriller, a subi à sa manière la crise COVID, en perdant sa petite maison d’édition qui a du fermer ses portes. J’ai pu récupérer les droits et il poursuit sa vie grâce à mon statut d’auteur indépendant (ou, je suppose qu’on peut me qualifier d’auteur ‘hybride’ ?).
Du coup, TOTEM a connu deux titres (TOTEM, La Douzième Victime) et trois couvertures !

#ConfidenceLivresque 14 : dans mon prochain roman, Les Disparus de Blackmore, qui sort fin février, j'ai glissé un gros clin d'œil potache aux rôlistes...
On est en 1925. L'un des deux héros vient de crocheter une porte :
"— Et voilà le travail ! murmura-t-il en poussant doucement la porte d’un air victorieux.
— Ça fonctionne à tous les coups ?
— Depuis le temps que je m’entraîne, j’ai atteint un taux de réussite qui frôle les quatre-vingts pour cent, mademoiselle !"

#MastoLivre #jdr #ttrpg

#ConfidenceLivresque 13 : dans le processus d'écriture, la phase où je me sens le plus à l'aise est l'auto-correction. L'écriture brute me pèse, le premier jet est toujours pour moi un effort éprouvant, pénible, alors que me relire, peaufiner, reprendre mon texte ne me lasse jamais. Je peux y passer des heures. Comme si j'étais un sculpteur pour qui dégrossir la matière premiere était un labeur harassant, et les finitions un véritable plaisir. Il y a sûrement une explication...

#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 1 : pour mon premier roman, je me suis soudain trouvée en panne totale d'inspiration. Je suis allée piocher un "prompt" dans un générateur d'intrigue, pour pouvoir me mettre au travail sans attendre
#polar #auteur #auteurdepolar

#ConfidenceLivresque 11 : quelques semaines avant la sortie du Loup des Cordeliers, alors que le livre était en fabrication, mon éditeur, Bernard Fixot, a soudain eu un doute sur le nom de famille du héros. Joly. Il m'a demandé si j'étais sûr. Si j'avais dit non, il faisait réimprimer le livre. Ce jour-là, j'ai eu la confirmation que mon éditeur était fou, et extraordinaire. Parce que ce grain de folie est justement la qualité essentielle qui fait la différence entre deux éditeurs.
#MastoLivre

#ConfidenceLivresque 12 : Avant Romain Gary, nul auteur n'a autant accompagné mon écriture et ma vie que Brassens. Jamais je n'ai écrit un livre qui ne lui fît un clin d'œil, fût-il discret. Chaque jour, j'entends en secret une strophe de l'oncle Georges, qui guide mes doigts sur le clavier. Aujourd'hui, c'était ce dernier vers répété :

"Le jeu dut plaire à l'ingénue
Car à la fontaine souvent
Elle s'alla baigner toute nue
En priant Dieu qu'il fît du vent
Qu'il fît du vent"

#MastoLivre