Envie de pleurer, à chaudes larmes
Comme les enfants inconsolables
Pleurer sur le temps, qui passe, les saisons qui sont encore (un peu) là, la fraîcheur des étreintes, les fantômes
Ecouter Lhasa n'est pas une bonne idée pour retenir ses larmes
Et pourtant, pourquoi les retenir, un gros chagrin d'enfant et rien / tout s'y oppose
Ici, c'est devenu un peu chez moi, alors je tente une #presentation 1/2
Ici, je publie mes #haiku , ma #poésie , mes #pensée et aussi mes chantiers #FeuSombre et #grandmère qui s'achèveront peut-être un jour.
Ici, j'ai commencé avec le 1er c. au jour le jour ou presque, et ça a donné #TakeThisWaltz que j'aime relire de temps en temps pour ne pas oublier.
Ici, j'ai trouvé une attention ...
#presentation #haiku #poésie #pensée #FeuSombre #grandmère #TakeThisWaltz
Sentir la ronde du temps présent
Son poids
L'incapacité à s'en extraire
Le déclin de la lumière
Ici, au Nord
Envie d'être au Sud (toute l'année, peut-être)
Sentir la mort qui rode depuis le retour
Mais cette incapacité à s'extraire du temps présent
Vendredi 9 septembre 2022
#FeuSombre
Avec rigueur épouser les anges déchus des jours qui trainent
A la rigueur épouser le désir de jours nouveaux
Rien n'atteint les douleurs passées
Retrouvées latentes naissantes
Oubliées
Vivre. Faire avec.
Marier les ombres du jour naissant
Aux douleurs vives des songes
Aiguiser l'asphalte pour y rouler sans crever
L'attente hors d'atteinte
Hors d'haleine courir vers le rivage
S'étendre y marier les ombres
Le soir approche. Nous dansons en rêve
Caresse fade sur la joue
Tendre pour ne pas attendre
La pluie fine ruisselle
La couleur sombre du ciel
Le feu sombre souffre est vivant / Soufre
Feu sombre vivant
Crépite avec envie
La vie futile et inquiète
La vie fragile
Précieuse pépite
Dans les yeux
des un.e.s et des autres
Porter la vie à chaque coup de plume
Léger craquement de la flamme
Desserrer les dents
Les voix annoncent l'apocalypse
A l'échelle d'une vie
Qui croire. Des gens meurent
Non, des personnes meurent
Laisser le temps couler tendrement
Le ciel filtre les rayons
La brume épaisse
Les particules invisibles
Isolé Soleil
Repère Fendre
Amertume sur le visage
Si je gagne, je coule
Il faudrait arracher les poils revêches pour sentir la douleur traverser l'épiderme
Plutôt que cette douleur qui ne dit pas son nom