@brouillonzero

C'est malheureusement vrai.

Emmaus-Defi à Paris 19 a été dirigé 2 ans par "Charly". Bonne famille, HEC, chemises à rayures et mocassins à glands.
Très, très sympa.

Après son "expérience" (sic) chez Emmaüs, il a eu une idée de génie : Uberiser la pauvreté.

Il a donc crée #LuluDansMaRue une espèce de gloubiboulga qui propose aux galériens, sdf et laissés pour compte de devenir autoentrepreneurs puis Lulu leur trouvera des "petits trucs" à faire (bricolage, garde enfant, ménage, dog sitting...you name it).

Les clients payent Lulu, qui reverse l'argent à ses ouailles...moins une commission de 25%.

Lulu se défend que cette commission sert à faire toute la paperasse administrative (because #autoentrepreneur) et même à payer le stage pour devenir autoentrepreneur.

Qui dit mieux ?

#Debunk #LuluDansMaRue #CharityBuiseness

Je ne sais pas si certains d'entre vous sont familiers de ce...truc.

Fondé il y a bientôt 10 ans par Charly, un des anciens dirigeant de Emmaus-Defi.
Diplôme de l'ESSEC, il a été un dirigeant exemplaire pendant les 2 ans de son engagement.

Puis il est retourné à "la vie civile" et à eu une idée : l'Uberisation de la pauvreté et de la détresse.

En échange de 21% de vos gains LULU se propose de vous enregistrer en tant que #autoentrepreneur, de vous inscrire et vous faire obtenir l'accréditation du CICE, faire les démarches, faire votre comptabilité (obligatoire, auto-entrepreuneur), régler pour vous URSSAF et tout et tout.

Puis on vous inscrit sur l'appli #LULU et vous propose des petits boulots : courses, descendre les poubelles des aînés, petites réparations, babysitting, ménages...
Ubériser l' #économieinformelle, voilà une idée qu'elle est bonne.

Ici, le kiosque de J. Bonsergent, dans le 10ème.
La Mairie de Paris a offert 10 emplacements stratégiques, sans doute séduite par le côté : sors toi les doigts pauvre hères et adhère à l'économie de marché libre et non faussée.