"L’acronyme « SALA » désigne les Systèmes d’Armes Létaux Autonomes. Ces robots tueurs intègrent une #intelligenceartificielle suffisamment élaborée pour chercher des cibles, les sélectionner et les attaquer (ce qu’on appelle « l’engagement») sans intervention humaine. [...] L’exécutif souhaite désormais une concertation préalable sur la question des #robotstueurs au sein de l’#Otan. En d’autres termes, la #Belgique souffle le chaud et le froid. C’est décevant, alors que notre pays a autrefois joué un rôle de pionnier dans les processus qui ont conduit aux traités d’interdiction des mines antipersonnel et des #armes à sous-munitions. Il devrait en faire de même dans ce débat sur les robots tueurs, quitte à rejoindre d’autres États dans un forum alternatif à celui de la #CCAC, pour espérer créer la masse critique suffisante qui ferait enfin bouger les lignes." Par sans doute le seul journaliste intéressant de Paris-Match Belgique, #MichelBouffioux
https://parismatch.be/actualites/societe/556627/robots-tueurs-ces-nouvelles-armes-developpees-sans-controle
#sala #drone #ai #ia
#ia #ai #drone #sala #MichelBouffioux #CCAC #armes #belgique #otan #RobotsTueurs #intelligenceartificielle
#Mawda
Procès de Mons. Acte final hier, avant le prononcé du jugement le 12 février 2021. "Mes derniers mots avant longtemps. [...]
Durant ces 2 dernières années, j’ai soulevé beaucoup de choses révoltantes dans ce dossier. Aucune n’a été contredite, aucune n’a fait l’objet d’un vrai débat au niveau institutionnel, ce qui en dit long de l’état de notre société : mensonges policiers sur lesquels le parquet de Mons et le parquet général de Mons ont fermé les yeux, inhumanité à l’égard des victimes, stratégie d’enquête foireuse engageant la responsabilité de policiers de Flandre orientale et du parquet de Gand [...], disjonction d’une partie du dossier à Liège empêchant de bien comprendre tous les tenants et aboutissants… [...]
Ce dossier « Mawda » est décidément un déshonneur d’un bout à l’autre pour notre Etat de droit. Il reste à espérer que la présidente du tribunal correctionnel de Mons sauvera la crédibilité de l’institution judiciaire en produisant un jugement tenant compte de toutes ces incohérences insupportables. Pour autant qu’il soit possible de «juger dans de telles circonstances…" #MichelBouffioux
https://miniwa.moe/notice/A25xN6il6UnhDiBN2W
(Illustration : #ManuScordia, juste avant qu'un dispatcher conseille au policier-tireur de ne pas s'épancher par ce qu' "on est enregistré" et parce que "moins on en sait, mieux c'est")
#manuscordia #MichelBouffioux #mawda
"Nous avons aussi 1 officier de PJF qui prévient tardivement le parquet qui, en conséquence ne descendra jamais sur le parking ; 1 magistrat de garde qui va ensuite œuvrer pour que le Comité P ne descende pas sur les lieux. Et qui ira jusqu’à prétendre au Comité P que l’on a retrouvé l’impact de balle sur le bas de la carrosserie de la camionnette, laissant ainsi entendre que la balle tirée par le policier n’avait pu toucher #Mawda (rapport du Comité P dans le dossier judiciaire).
Aussi, nous avons un dispatcher qui conseille au tireur de ne pas s’épancher sur son acte lors d’une conversation téléphonique (après le tir) parce qu’« on est enregistré » et « moins on en sait, mieux c’est ». Nous avons encore 1 procès-verbal initial qui dit que ce sont les passagers du véhicule qui ont tué Mawda (mutation du mensonge de l’enfant «tombé» en «enfant bélier» utilisé pour casser la vitre arrière de la camionnette).
[...] 100% des magistrats qui ont pu constater ce qui précède puisque TOUT, ABSOLUMENT TOUT SE TROUVE DANS LE DOSSIER JUDICIAIRE, n’ont pas jugé utile d’y donner toutes les suites utiles en termes de développements d’enquête (pas de confrontation entre les urgentistes et les policiers, par exemple) et encore moins en termes de poursuites pénales [...]" #MichelBouffioux
2/2
"la nuit du drame, trois versions totalement fausses des faits ont circulé. Il fut d’abord question d’un «enfant tombé». Dans un second temps, quand le coéquipier du policier tireur avertit sa hiérarchie de l’occurrence d’un coup de feu, un nouveau scénario ne reposant sur aucun fait et sur aucun témoignage circula et remonta jusqu’au parquet : selon celui-ci, il n’y avait pas eu un tir, mais deux, le second coup de feu imaginaire provenant évidemment de la camionnette où se trouvaient les migrants. Dans une troisième phase, quand on apprit sur le parking que le médecin urgentiste contacté par le légiste David avait «exclu» une mort par balle, les histoires du «deuxième tir» imaginaire et celle de l’enfant «tombé», tels des brouillons, furent abandonnées pour aboutir à une version mensongère ultime : désormais, l’enfant n’était plus «tombé», mais il n’avait pas non plus été tué par un tir. Non, on disait que #Mawda avait été blessée mortellement par des passagers du véhicule poursuivi.
[...] des policiers ont menti. En fermant les yeux sur cette évidence, le parquet [...] a conféré à des #manœuvres policières maladroites d’étouffement de la vérité une dimension de #mensonges d’Etat."
https://parismatch.be/actualites/societe/427060/mawda-des-policiers-ont-menti-le-parquet-a-ferme-les-yeux
#MichelBouffioux
#MichelBouffioux #mensonges #manœuvres #mawda