Ninja Golf
Atari 7800
Tout est dans le titre : on joue un ninja qui joue au golf.
Concrètement le jeu se déroule en trois temps. En premier lieu on doit tirer sa balle comme dans un jeu de golf traditionnel. On oriente sa balle à l'aide d'une mini-map en bas, et on doit éviter les obstacles classiques du sport, bunkers, forêts, rivières et autres. Cette phase est de loin la moins réussie du jeu, avec l'impossibilité de jauger la puissance de ses coups et l'absence d'enjeu de l’ensemble.
Une fois la balle tirée, on doit aller la rejoindre, et pour cela on parcours la carte en side-scrolling dans ce qui se révèle être des phases de beat-em up mono-plan. En effet, au cours de notre parcours on est assailli par la droite et la gauche par des ninjas qui nous foncent dessus pour nous agresser, ainsi que divers animaux correspondant à la zone géographique où l'on se trouve. Assez basique, notamment parce que les ennemis meurent en un coup, ces phases ne sont pas déplaisantes en raison du rythme effréné auquel elles se déroulent. Toutefois, certains projectiles sont compliqués à éviter rendant ces étapes souvent assez ardues.
Enfin, lorsque l'on atteint enfin la zone du drapeau, plutôt que d'effectuer la rentrée de la balle dans le trou, on est confronté à un boss à la place. Toujours le même, il s'agit d'un dragon qu'on affronte en vue TPS. Lui comme nous ne pouvons se déplacer que de droite à gauche, et il faut éviter ses boules de feu tout en lui lançant des shurikens, qu'on ne peut pas spammer, impliquant qu'il faut tirer chaque coup avec soin. Ces phases de boss ne sont pas exceptionnelles mais marchent néanmoins correctement.
Au final, on se retrouve dans un jeu de golf où les phases de golfs sont assez ratées, et où surnage un beat-em up correct mais pas extraordinaire.
Le jeu est assez dur puisqu'il est plutôt difficile de passer la moitié des neuf trous qui le constituent, tout en se renouvelant assez peu à chaque étape, bien qu'il devienne heureusement de plus en plus sophistiqué au fur à mesure de son avancement.
Sinon le jeu n'est graphiquement pas vilain bien qu'assez monotone visuellement en raison du fait que l'essentiel de l'action se passe toujours sur le même green.
En définitive il en reste un jeu conceptuellement un peu bancal puisque la moitié de sa proposition principale n'est pas très réussie, et l'autre n'est pas non plus exceptionnellement originale. Néanmoins il n'en demeure pas moins plutôt sympathique et se teste sans déplaisir.
Pas un indispensable mais tout de même une curiosité.
Game Tengoku
Saturn
Un shmup vertical parodique dans la veine des Parodius de la fin des nineties. Autant le dire d'emblée : c'est vraiment pas le haut du panier, ce qui explique sa relative obscurité.
Le jeu est un proto hell bullet conservant grandement le classicisme des shmups à l'ancienne, avec les inconvénients des deux mondes. On est en effet harceler par les projectiles en tous sens, sauf que contrairement aux chef d'oeuvres du genre, le placement de ceux-ci n'a pas grande cohérence et il sera excessivement compliqué de les éviter, d'autant qu'ils peuvent provenir d'un peu partout à l'écran, parfois carrément à bout portant.
A côté de ça la hit-box est impitoyable, étant d'une part beaucoup trop grande pour être confortable, et d'autre part l'invincibilité après avoir perdu une vie est quasi nulle, ce qui fait qu'on enchaîne les pertes de vie en boucle.
Pour ce qui est de l'ambiance, c'est assez triste. Esthétiquement le jeu est d'une platitude épouvantable, avec un chara-design complètement quelquonque très loin de ce qui pouvait faire la folie de Parodius. Pire encore, c'est même assez franchement laid. La musique est complètement oubliable, et l'ambiance très anime du tout tombe franchement à plat.
Vraiment pas fun, sans charme, on ne saurait que trop déconseiller ce soft.
Le 15 est sorti un jeu que j'ai adorée gamine
Le studio la ressorti pour nos ordis et écrans, j'espère en ayant supprimé les bugs qu'il avait a l'époque
Le jeu c'est "Pharaoh : a new era" et je pense y passer mon après-midi et ma soirée dessus
Je pense faire un live Twitch, démarrage entre 14h00 et 14h30
Vous pouvez aussi me regarder via Steam, en principe c'est ouvert,suffit d'aller dans communauté, diffusion, entrer le nom du jeu et me chercher (pantoufle avec la même PP qu'ici)
#steam #jeuviodéo #dimanche #pharaoh #pharaon #twitch #live #stream
#steam #jeuviodeo #dimanche #pharaoh #pharaon #twitch #live #stream
Armor Attack
Vectrex
Un jeu en vue de dessus où interprétez un véhicule qui tire des missiles et doit se défendre face à des vagues de tanks. De temps à autres un hélicoptère pouvant parcourir toute la zone librement viendra vous chercher des noises en même temps.
Les contrôles sont assez simples : une touche pour tirer, une pour accélérer et droite et gauche pour tourner; le maniement est assez précis dans l'absolue.
Vous vous trouver dans une arène qui a une vague forme d'octogone. De chaque coin peut sortir un tank ennemi, et entre les deux se trouvent des obstacles en angles droit.
Tout le jeu va être d'éliminer les tanks adverses sans se faire soi-même toucher, sachant que le moindre coup est mortel. On tire en ligne droite à raison de deux missiles à l'écran au plus.
Le jeu est rendu assez difficile par le tir qui est difficile à ajuster en raison de la petitesse de tous les objets à l'écran, et comme les cibles sont mouvantes on a pas vraiment l'opportunité de bien viser. De plus les tanks ennemis nous tirent dessus en même temps compliquant grandement notre mission.
Au départ relativement simple avec un seul tank à l'écran, le jeu se complique rapidement avec deux puis trois adversaires simultanément. On a beau avoir 6 vies, les sessions font rarement plus de quelques minutes.
Sinon graphiquement c'est relativement quelquonque, c'est loin d'être le jeu le plus impressionnant de la console.
Somme toutes le jeu est plutôt sympathique mais épuise assez rapidement son potentiel.
Dragon Crystal
Master System
Un rogue-like où l'on parcours des étages en tuant des ennemis, c'est un rogue-like quoi.
On explore des niveaux en brouillard de guerre en cherchant la sortie pour le niveau suivant, en ramassant des objets disséminés sur le sol. Ceci sont surtout des potions ou des parchemins avec des effets ponctuels non décrits, il faudra donc les tester à vos risques et périls, certains étant vraiment d'horribles malus, comme la potion qui fait se téléporter aléatoirement à répétition, celle qui réduit la vitesse de déplacement ou les sorts qui changent des objets de votre inventaire en autre chose.
Le jeu me fait grandement penser à Fatal Labyrinth que j'avais testé il y a longtemps https://eldritch.cafe/@VioB/103830553010137316 par son système de déplacement cas à case simultané pour les ennemis et le joueur, mais également son système de combat qui est identique à base de coup donné automatiquement en fonçant dans l'adversaire. De la même façon, marcher régénère automatiquement la vie. Les deux jeux partagent des similitudes plus troublantes encore, comme des assets en commun, et on ne sera pas étonné d'apprendre qu'ils sont tous deux développés par Sega.
Le jeu est très dur avec un bestiaire vicieux au possible genre des scorpions empoisonneurs ou des sorcières se téléportant et lançant des sorts de confusion. Je n'ai pas réussi à passer le dixième étage pour ma part, le défi devenant trop relevé.
A noter qu'en début d'aventure nous sommes suivi par un oeuf qui finit par éclore et devenir un petit dragon, mais je n'ai pas la moindre idée de sa fonction si ce n'est vous suivre.
En défénitive, Dragon Crystal est un bien meilleur jeu que Fatal Labyrinth, mais sa difficulté et sa fourberie risquent d'en rebuter plus d'un.
Alisia Dragoon
Megadrive
Un jeu de plate-formes/run and gun dans un Univers heroic-fantasy en collaboration avec Gainax, et ça aurait pu être avec n'importe qui tellement le design est anecdotique.
Une des particularité du jeu est de proposer un assist dragon, mais il est totalement inutile et meurt directement, ce qui est assez symptomatique du jeu.
En effet le jeu est assez mal conçu car on est aspergé de projectiles en permanence, qu'il est très difficile d'éviter en raison de la taille de notre sprite, et d'ailleurs le dragon - qui a sa propre barre de vie - se les prend tout le temps et meurt rapidement.
La 1ère fois que j'ai lancé le jeu je suis morte deux minutes après tellement on est assailli de toutes parts. En persévérant je suis parvenue jusqu'au 1er boss, à la fin du 2nd monde et je me suis faite ravager.
C'est globalement beaucoup trop dur même en normal.
C'est pas terrible.
Alisia Dragoon
Megadrive
Un jeu de plate-formes/run and gun dans un Univers heroic-fantasy en collaboration avec Gainax, et ça aurait pu être avec n'importe qui tellement le design est anecdotique.
Une des particularité du jeu est de proposer un assist dragon, mais il est totalement inutile et meurt directement, ce qui est assez symptomatique du jeu.
En effet le jeu est assez mal conçu car on est aspergé de projectiles en permanence, qu'il est très difficile d'éviter en raison de la taille de notre sprite, et d'ailleurs le dragon - qui a sa propre barre de vie - se les prend tout le temps et meurt rapidement.
La 1ère fois que j'ai lancé le jeu je suis morte deux minutes après tellement on est assailli de toutes parts. En persévérant je suis parvenue jusqu'au 1er boss, à la fin du 2nd monde et je me suis faite ravager.
C'est globalement beaucoup trop du même en normal.
C'est pas terrible.
The Immortal
Nintendo
Un jeu qui vous tue au bout de 3 secondes est rarement un jeu qui sera très plaisant, et The Immortal ne déroge pas à la règle.
RPG d'aventure vous plaçant aux commandes d'un magicien navigant dans un donjon hostile, ce jeu avait un certain potentiel. Entre des combats en temps réel avec des sprites énormes, une bonne capacité de fouille et des graphismes assez fins en 3D isométriques, The Immortal avait de la gueule.
Las, la plupart de ses idées tombent à l'eau. Le point noir principal du jeu est sa multitude de pièges à cons à la con. Le jeu est truffé de pièges indécelables qui vous tuent en un coup et qu'il est impossible de connaître sans être tombé dedans auparavant. Il y a d'autres pièges plus visibles mais tout aussi mortels. Ils sont difficiles à éviter en raison de la navigation erratique dû à l'isométrique, rendant l'exploration une sacré gageur.
Les combats sont assez ratés également. Prometteur sur le papier en raison d'un système mélangeant attaque et esquive, il se révèle au final bien plus payant de bourriner en spammant l'attaque.
Enfin, après une bonne vingtaine d'essais j'ai fini par me frayer un chemin jusqu'à une demie douzaine de salles pour finir bloquée dans une impasse sans la moindre idée de comment avancer.
Bref, c'est très bif-bof.
Super Sidekicks
Neo-Geo
Autant le dire tout de suite, le football est un sport qui m'indiffère complètement voire qui m'ennuie profondément; et les jeux de foot en particulier est parmi les genres que me font le plus chier; aussi ce jeu de football sur Neo-Geo ne partait pas sous les meilleurs auspices.
Et pourtant je me suis plutôt bien amusée sur ce soft, contre toutes attentes. En effet, posant une expérience 100% orientée arcade, ce titre fait le choix de se concentrer sur les aspects les plus jouissifs du genre.
Par exemple, si les règles sont "globalement" respectées, Super Sidekicks est le jeu DE LA VIOLENCE. En effet, vous pouvez dégommer tous les autres joueurs (à part les goals mais j'y reviendrai) sans pratiquement la moindre pénalité, rendant le soft incroyablement bourrin. D'ailleurs, il n'y a pas une mais DEUX actions possibles pour shooter un adversaire (ou même allié parce que pourquoi pas), qu'il soit porteur du ballon ou non. Vous auriez tort de vous en priver parce que c'est très efficace pour récupérer la balle, et que l'adversaire ne se gênera pas pour le faire aussi.
Le rythme de jeu en est grandement accéléré, avec des actions assez courtes pour chaque joueur, et surtout une alternance du joueur actif automatique assez efficace, ce qui est souvent un des points noirs des jeux de foot.
Comme je le disais tantôt, le jeu est complètement orienté arcade, du coup exit la gestion de la fatigue, tactique, ou gestion du chrono. Ici le match dure trois minutes et basta. Les différences entre joueurs et équipes sont d'ailleurs purement cosmétiques.
En parlant de ça, le jeu est plutôt joli mais est cependant un poil redondant visuellement, ce qui n'est pas nécessairement un problème si on considère que le jeu est plutôt pensé pour des sessions courtes.
Evidemment tout n'est pas rose. Déjà, côté réalisme ou simulation le jeu n'en a rien à faire et ne plaira donc pas aux joueurs qui cherchent une expérience intellectuellement stimulante. On notera aussi les goals inéquitables, faillible pour le joueur et Terminator indestructible pour l'IA. C'est bien simple, en une dizaine de matchs je n'ai pas réussi à mettre le moindre but (je ne joue pas très bien ceci dit).
Bref Super Sidekicks est un bon défouloir pour les gens qui cherchent un jeu de foot pas prise de tête qui ne cherche pas à émuler la réalité du sport, qu'on trouve pour trois fois rien de nos jours sur les consoles modernes. Foncez.
Super Sidekicks
Neo-Geo
Autant le dire tout de suite, le football est un sport qui m'indiffère complètement voire qui m'ennuie profondément; et les jeux de foot en particulier est parmi les genres que me font le plus chier; aussi ce jeu de football sur Neo-Geo ne partait pas sous les meilleurs auspices.
Et pourtant je me suis plutôt bien amusée sur ce soft, contre toutes attentes. En effet, posant une expérience 100% orientée arcade, ce titre fait le choix de se concentrer sur les aspects les plus jouissifs du genre.
Par exemple, si les règles sont "globalement" respectées, Super Sidekicks est le jeu DE LA VIOLENCE. En effet, vous pouvez dégommer tous les autres joueurs (à part les goals mais j'y reviendrai) sans pratiquement la moindre pénalité, rendant le soft incroyablement bourrin. D'ailleurs, il n'y a pas une mais DEUX actions possibles pour shooter un adversaire (ou même allié parce que pourquoi pas), qu'il soit porteur du ballon ou non. Vous auriez tort de vous en priver parce que c'est très efficace pour récupérer la balle, et que l'adversaire ne se gênera pas pour le faire aussi.
Le rythme de jeu en est grandement accéléré, avec des actions assez courtes pour chaque joueur, et surtout une alternance du joueur actif automatique assez efficace, ce qui est souvent un des points noirs des jeux de foot.
Comme je le disais tantôt, le jeu est complètement orienté arcade, du coup exit la gestion de la fatigue, tactique, ou gestion du chrono. Ici le match dure trois minutes et basta. Les différences entre joueurs et équipes sont d'ailleurs purement cosmétiques.
En parlant de ça, le jeu est plutôt joli mais est cependant un poil redondant visuellement, ce qui n'est pas nécessairement un problème si on considère que le jeu est plutôt pensé pour des sessions courtes.
Evidemment tout n'est pas rose. Déjà, côté réalisme ou simulation le jeu n'en a rien à faire et ne plaira donc pas aux joueurs qui cherchent une expérience intellectuellement stimulante. On notera aussi les goals inéquitables, faillible pour le joueur et Terminator indestructible pour l'IA. C'est bien simple, en une dizaine de matchs je n'ai pas réussi à mettre le moindre but (je ne joue pas très bien ceci dit).
Bref Super Sidekicks est un bon défouloir pour les gens qui cherchent un jeu de foot pas prise de tête qui ne cherche pas à émuler la réalité du sport, qu'on trouve pour trois fois rien de nos jours sur les consoles modernes. Foncez.
Scrapyard Dog
Lynx
Un plateformer relativement classique où vous interprétez un jeune garçon qui doit aller sauver son chien.
Le soft présente quelques particularités. Déjà, contrairement à une écrasante majorité des jeux de PF, on ne tue pas ses ennemis en leur sautant dessus, mas en leur lançant des canettes. Ces canettes ont une trajectoires en cloche puis en rebonds, mais étrangement leur lancer peut être annulé en relançant à nouveau une canette, un choix étrange s'il en est.
Ensuite, le jeu est à scrolling bloquant, comme dans le 1er Super Mario : quand on avance on ne peut plus revenir en arrière. Pour un jeu de 1990 ça n'est pas si étonnant mais cela peut réserver de mauvaises surprises comme nous le verrons..
Le jeu n'est pas évident et s'apparente régulièrement à un die-and-retry, les ennemis surgissant régulièrement en jaillissant à l'écran, avec peu de temps pour réagir, d'autant que le jet de canette implique une immobilisation brève mais parois suffisante pour se faire toucher, hors dans ce jeu le moindre contact et c'est une vie perdue (on peut accumuler des boucliers mais ils sont rares et arrivent tardivement).
Ajoutez à cela que le level-design est parfois vicieux avec des séquences où l'on peut se retrouver bloqué face à un piège mortel si on l'on a pas choisi le bon embranchement, ce que rien n'indique au préalable; et il est impossible de revenir en arrière comme je le disais précédemment. Dans ce genre de cas on est généralement amené à sacrifier une vie, hors on ne dispose de peu d'entre elles et il n'y a continue ni password ou sauvegarde, ce qui renforce l'aspect die-and-retry.
Sans savestate je n'ai pas réussi à passer le 2nd niveau au bout de 3 essais. Hors le jeu est LONG, j'en suis déjà à une quarantaine de niveaux et le jeu semble loin d'être fini. En raison du nombre de tentatives nécessaires pour apprendre les niveaux, ce jeu est à la limite du finissable en conditions réelles.
Sinon techniquement le jeu est très réussi. La maniabilité est bonne, les graphismes sont fins avec des plateformes parfois audacieux, et fondamentalement le jeu se parcours plaisamment, avec des dizaines de secrets à découvrir, encourageant l'exploration. Le bestiaire est rigolo, aussi.
En somme un très bon jeu mais difficile à recommander en dehors d'un émulateur.
Ca fait un peu plus d'un an que j'ai pas touché à #jeuviodéo il est temps de s'y remettre.
Vu que le hashtag n'a plus l'air très fonctionnel, il sera doublé par #JeuVioDeo, plus aux normes actuelles.