"la nuit du drame, trois versions totalement fausses des faits ont circulé. Il fut d’abord question d’un «enfant tombé». Dans un second temps, quand le coéquipier du policier tireur avertit sa hiérarchie de l’occurrence d’un coup de feu, un nouveau scénario ne reposant sur aucun fait et sur aucun témoignage circula et remonta jusqu’au parquet : selon celui-ci, il n’y avait pas eu un tir, mais deux, le second coup de feu imaginaire provenant évidemment de la camionnette où se trouvaient les migrants. Dans une troisième phase, quand on apprit sur le parking que le médecin urgentiste contacté par le légiste David avait «exclu» une mort par balle, les histoires du «deuxième tir» imaginaire et celle de l’enfant «tombé», tels des brouillons, furent abandonnées pour aboutir à une version mensongère ultime : désormais, l’enfant n’était plus «tombé», mais il n’avait pas non plus été tué par un tir. Non, on disait que #Mawda avait été blessée mortellement par des passagers du véhicule poursuivi.
[...] des policiers ont menti. En fermant les yeux sur cette évidence, le parquet [...] a conféré à des #manœuvres policières maladroites d’étouffement de la vérité une dimension de #mensonges d’Etat."
https://parismatch.be/actualites/societe/427060/mawda-des-policiers-ont-menti-le-parquet-a-ferme-les-yeux
#MichelBouffioux
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