RT @DEI_Belgique
#COMMUNIQUÉDEPRESSE
La décision du #Tribunal de première instance de Bruxelles est tombée : l’ État belge est condamné dans l’affaire #Mawda. 2 fautes structurelles graves sont pointées :

Lorsqu’il était secrétaire d’état à l’asile et aux migrations (2014-18), Théo Francken (NVA) a normalisé le fait de rester en poste malgré la responsabilité politique évidente du meurtre de #Mawda (opération policière Médusa de chasse aux personnes en transit)

#mawda

#Mawda
Procès de Mons. Acte final hier, avant le prononcé du jugement le 12 février 2021. "Mes derniers mots avant longtemps. [...]
Durant ces 2 dernières années, j’ai soulevé beaucoup de choses révoltantes dans ce dossier. Aucune n’a été contredite, aucune n’a fait l’objet d’un vrai débat au niveau institutionnel, ce qui en dit long de l’état de notre société : mensonges policiers sur lesquels le parquet de Mons et le parquet général de Mons ont fermé les yeux, inhumanité à l’égard des victimes, stratégie d’enquête foireuse engageant la responsabilité de policiers de Flandre orientale et du parquet de Gand [...], disjonction d’une partie du dossier à Liège empêchant de bien comprendre tous les tenants et aboutissants… [...]
Ce dossier « Mawda » est décidément un déshonneur d’un bout à l’autre pour notre Etat de droit. Il reste à espérer que la présidente du tribunal correctionnel de Mons sauvera la crédibilité de l’institution judiciaire en produisant un jugement tenant compte de toutes ces incohérences insupportables. Pour autant qu’il soit possible de «juger dans de telles circonstances…" #MichelBouffioux
https://miniwa.moe/notice/A25xN6il6UnhDiBN2W
(Illustration : #ManuScordia, juste avant qu'un dispatcher conseille au policier-tireur de ne pas s'épancher par ce qu' "on est enregistré" et parce que "moins on en sait, mieux c'est")

"Nous avons aussi 1 officier de PJF qui prévient tardivement le parquet qui, en conséquence ne descendra jamais sur le parking ; 1 magistrat de garde qui va ensuite œuvrer pour que le Comité P ne descende pas sur les lieux. Et qui ira jusqu’à prétendre au Comité P que l’on a retrouvé l’impact de balle sur le bas de la carrosserie de la camionnette, laissant ainsi entendre que la balle tirée par le policier n’avait pu toucher #Mawda (rapport du Comité P dans le dossier judiciaire).
Aussi, nous avons un dispatcher qui conseille au tireur de ne pas s’épancher sur son acte lors d’une conversation téléphonique (après le tir) parce qu’« on est enregistré » et « moins on en sait, mieux c’est ». Nous avons encore 1 procès-verbal initial qui dit que ce sont les passagers du véhicule qui ont tué Mawda (mutation du mensonge de l’enfant «tombé» en «enfant bélier» utilisé pour casser la vitre arrière de la camionnette).
[...] 100% des magistrats qui ont pu constater ce qui précède puisque TOUT, ABSOLUMENT TOUT SE TROUVE DANS LE DOSSIER JUDICIAIRE, n’ont pas jugé utile d’y donner toutes les suites utiles en termes de développements d’enquête (pas de confrontation entre les urgentistes et les policiers, par exemple) et encore moins en termes de poursuites pénales [...]" #MichelBouffioux
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"L’équation #Mawda. J’en arrive à penser que mes confrères de la presse belge, qui se taisent dans toutes les langues sur des questions cruciales que pose cette affaire doivent savoir quelque chose que je ne sais pas. Peuvent-ils alors me donner, nous donner la solution du problème plutôt que de se concentrer sur l’âge du capitaine ? J’aimerais, moi aussi, avoir la conscience tranquille.
Nous avons donc : 1 petite fille tuée par 1 balle de la police alors qu’elle se trouve dans 1 camionnette/ 1 auteur du tir et son coéquipier qui cherchent après l’impact de balle sur la camionnette (sans le trouver) pendant que 2 ou 3 collègues racontent à 4 urgentistes (témoignages concordants) que l’enfant est tombé de la camionnette à la fin de la course-poursuite.
On ajoutera que plusieurs intervenants policiers savent ou se doutent qu’il y a eu 1 tir à la fin de la course-poursuite mais que, parmi ceux-là, personne ne s’en « souvient » quand les urgentistes arrivent sur le parking. Au contraire, 1 policier dit aux urgentistes qu’il n’y a pas eu de tir."
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This is how it happened.
#Justice4Mawda #Mawda #Belgique #Belgium #Police
https://peertube.social/videos/watch/c502b339-f9af-4f95-90b5-d1d4f28e0840

"dans la camionnette [...] un policier tire une balle dans la direction de la fillette. [...] Mais cette enfant n'est pas une enfant, c'est une migrante.
[...] Un policier [...] la pose sur le bitume. D'autres policiers arrêtent le père, la mère et le frère de #Mawda. Le petit garçon a 4 ans. Il voit sa petite sœur par terre, inconsciente et pleine de sang [...] cet enfant n'est pas un enfant, c'est un migrant. [...] Mawda agonise pendant 30 minutes. Elle meurt dans l'ambulance, seule. [...] les autorités belges [...] trouvent une explication : ce sont les parents de Mawda qui ont utilisé la tête de la petite comme bélier pour briser la vitre de la camionnette, probablement pour jeter le corps de l'enfant dans les roues de la voiture de police et tenter ainsi de la ralentir [...] Personne n'a tiré de coup de feu [...] c'est la version officielle dans le premier rapport d'expertise. Le policier rentre chez lui au petit matin [...] on informe le tueur qu'aucune poursuite ne sera engagée contre lui. La mère de Mawda reste en prison sans possibilité de changer de vêtements [...] Le sang de son enfant sèche sur elle. [...] se débarrasser rapidement du corps de Mawda, dans une fosse commune, sans sépulture, sans nom, sans rien."
Texte complet sur https://miniwa.moe/notice/A17TKxTTr7nvr2V2e0
Le procès dans 11 jours - https://www.facebook.com/JusticeMawda

"la nuit du drame, trois versions totalement fausses des faits ont circulé. Il fut d’abord question d’un «enfant tombé». Dans un second temps, quand le coéquipier du policier tireur avertit sa hiérarchie de l’occurrence d’un coup de feu, un nouveau scénario ne reposant sur aucun fait et sur aucun témoignage circula et remonta jusqu’au parquet : selon celui-ci, il n’y avait pas eu un tir, mais deux, le second coup de feu imaginaire provenant évidemment de la camionnette où se trouvaient les migrants. Dans une troisième phase, quand on apprit sur le parking que le médecin urgentiste contacté par le légiste David avait «exclu» une mort par balle, les histoires du «deuxième tir» imaginaire et celle de l’enfant «tombé», tels des brouillons, furent abandonnées pour aboutir à une version mensongère ultime : désormais, l’enfant n’était plus «tombé», mais il n’avait pas non plus été tué par un tir. Non, on disait que #Mawda avait été blessée mortellement par des passagers du véhicule poursuivi.
[...] des policiers ont menti. En fermant les yeux sur cette évidence, le parquet [...] a conféré à des #manœuvres policières maladroites d’étouffement de la vérité une dimension de #mensonges d’Etat."
https://parismatch.be/actualites/societe/427060/mawda-des-policiers-ont-menti-le-parquet-a-ferme-les-yeux
#MichelBouffioux

Depuis plus de vingt ans, le journaliste Michel Bouffioux insiste avec courage là où il faut insister. Son enquête sur la mort de #Mawda fait neuf articles.
Le dernier en date : "l’avocate des parents de Mawda s’inquiète de questions cruciales à propos desquelles l’instruction judiciaire reste désespérément muette, de questions dérangeantes auxquelles aucun acteur institutionnel ne semble désireux de chercher un début de réponse. Plutôt que de porter toute la charge sur le policier qui a tiré, Selma Benkhelifa évoque un « crime d’État » qui « s’inscrit dans le continuum d’une politique migratoire qui devait conduire, un jour ou l’autre, à ce type de tragédie ». Elle veut secouer les consciences, appeler à un débat de société : « La mort par balle d’une enfant de 2 ans et les suspicions de dissimulations qui ont suivi l’homicide auraient dû déboucher sur un sentiment général d’indignation. Mais on n’entend que des murmures, là où il faudrait des cris d’effroi. »" https://parismatch.be/actualites/societe/246206/lavocate-des-parents-de-mawda-accuse-letat-porte-la-responsabilite-morale-de-ce-qui-sest-passe
http://www.michelbouffioux.be/2018/12/mawda-la-contre-enquete.html

./..
"Non,
Migrer n'est pas un crime et les occupants du véhicule ont pourtant étaient traités comme tels (ainsi que les enfants qui étaient à bord, âgés entre 2 et 6 ans). Les parents de #Mawda, n’ont d’ailleurs pas pu accompagner leur petite fille dans l’ambulance.
Oui,
Il y a des révélations glaçantes encore et encore, au fur et à mesure de la lecture de la contre enquête de Michel Bouffioux. On peut y lire le déroulement de cette poursuite minute par minute, et constater des contradictions majeures, des fautes consécutives, des manquements dans les procédures.
Oui,
Légalement les parents de Mawda, dans ces circonstances atroces, devraient être régularisés.
Et non,
Ils ne le sont pas et doivent compter sur la mobilisation citoyenne pour survivre. L’état est cruellement absent, et traîne à faire face à ses responsabilités.
Oui,
Cette affaire doit faire du bruit,
Oui,
Cette affaire devrait vous indigner, vous révolter s’il vous reste un peu d’humanité !
La vérité, nous devons bien cela à la petite Mawda et sa famille."