#PassionBisRital Luciano Ercoli n'a réalisé que 8 films. Et c'est bien dommage parce que La Morte Accarezza a Mezzanotte est un quasi-giallo magistralement mis en scène, avec un indiscutable sens de la mise en scène de la tension... Malgré un scénar' faiblard à base de règlements de compte entre trafiquants de drogue. Surtout, l'arme de l'assassin, qui ressemble à une grosse pattoune de tichat en fer avec des petits picots en fer en guise de griffes, prête plutôt à sourire.

#PassionBisRital #IContrabbandieriDiSantaLucia Naples est, avec Milan, l'autre grande ville du poliziottesco. Alfonso Brescia en dresse un portrait presque réaliste, dans lequel il oppose la "sympathique" petite mafia de quartier, dont les petites magouilles (trafic de clopes and co) permettent à la population la plus pauvre de survivre, et le crime organisé internationalisé, beaucoup plus menaçante. Le point de vue est plutôt intéressant. Seul problème : Brescia est un cinéaste médiocre. 1/3

#PassionBisRital #OperazionePaura 1966, l'horreur gothique à l'italienne ne fait plus trop recette. La preuve avec ce film de Bava qui, après des merveilles comme Le Corps et le Fouet ou Les 3 Visages de la peur, semble avoir beaucoup souffert d'un budget rachitique. Même désargenté Bava parvient à nous offrir quelques fulgurances : le début du film inspiré par le Nosferatu de Murnau, quelques beaux moments de terreur et un incroyable plan en caméra embarquée sur une balançoire. 1/2

#PassionBisRital #LIsolaDegliUominiPesce Les années 70 touchent à leur fin et le cinéma populaire italien périclite peu à peu. Ses tentatives de marquer les blockbusters américains à la culotte se révèlant de plus en plus embarrassantes. Aucun cinéaste de genre n'échappe au déclin, pas même le talentueux Sergio Martino qui, avec Le Continent des hommes-poissons nous livre sa version cheap et mollassonne de L'Île du docteur Moreau. Reste le charme naïf du bis et de la Bond girl Barbara Bach.

#PassionBisRital #GoodbyeEAmen Un dernier Damiani pour la route et cette fois on s'enfonce un peu plus dans les eaux un peu plus vaseuses du bis, avec cette improbable histoire d'espion renégat qui prend en otage deux acteurs dans une chambre d'hôtel. Pour un huis-clos, c'est plutôt bien rythmé. la tension est contrebalancée par quelques scènes comiques assez efficaces. Même si, une fois encore, le twist final nous ramène brutalement au pessimisme radical de Damiani. 1/2

#PassionBisRital #IlGiornoDellaCivetta (La Mafia fait la loi) Toujours Damiani, toujours un homme seul contre le système mafieux-politico-financier, toujours Franco Nero, toujours un final pessimiste. Un poil plus confus que les autres films de Damiani vus jusqu'ici (on est pas très loin de David Simon dans le genre socio-politique choral), mais les images somptueuses de la Sicile des années 60 donnent au film des airs de western moderne et crépusculaire.

#PassionBisRital #PercheSiUccideUnMagistrato Giacomo Solaris, un cinéaste engagé (Franco Nero, très bg avec sa moustache et ses yeux bleus fluo) décide de produire un film à charge dénonçant les malversations d’un procureur sicilien corrompu. Le réalisateur prend quelques libertés avec la réalité et achève son œuvre en montrant l'assassinat du magistrat par la mafia. Et là, bim, c’est la cata : quelques jours après la sortie du film, le procureur se fait réellement dessouder dans sa voiture.1/2

#PassionBisRital Une fois n'est pas coutume on part sur un film de prison avec #LIstruttoriaEChiusaDimentichi ("Nous sommes tous en liberté provisoire", pour une fois que le titre français est meilleur que l'original). Petit chef-d'œuvre méconnu et rageur de Damiano Damiani ("Amytiville 2", "Un génie, deux associés, une cloche" pour ne citer que ses films les plus mainstream). Un architecte aisé (Franco Nero, intense) se retrouve en détention provisoire à la suite d'un accident de la route. 1/2

#PassionBisRital Début des années 70 l'éclectique Lucio Fulci réalise ses deux plus grands et plus pervers gialli (Una lucertola con la pelle di donna ; Non si sevizia un paperino), des comédies érotiques et... un film pour enfants, une très honorable adaptation du livre de Jack London, même si elle n'a plus grand chose à voir avec l'œuvre originale et que le mi-loup mi-chien Croc-Blanc est interprété par un berger allemand plus proche du bon gros toutou à son pépère que de la bête féroce.