Nous pensons être libres, mais en réalité c’est la forme de la rue qui dicte notre comportement.
Regardez ces piétons qui continuent de s’amasser sur ce petit trottoir alors que la route leur a été libérée.
Ils sont conditionnés, transis de peur d’être renversés. Pour les libérer, il est indispensable de créer un espace qui respire la sécurité et l’accueil au lieu du danger et de la menace.
Ce rond-point à Sceaux était tellement (trop) grand que le département a neutralisé la moitié.
Résultat: de l’espace vide, inutilisé (pour l’instant).
Pendant des années la route occupait donc inutilement un espace grand comme une maison.