#S09
Ces textes rapportent la façon dont les femmes et mouvements féministes se mobilisent en ligne et sur les réseaux sociaux, notamment contre la culture du viol, ainsi que contre les violences sexistes et sexuelles. Ces mobilisations numériques rassemblent des utilisatrices à travers le monde et usent d’un large répertoire d’action. Elles s’inscrivent dans un contexte politique et ont des répercussions sur les politiques sociales de certains pays, comme c’est le cas au Canada ou en France.
#S09
A la page 145, il est mentionné que les utilisateurs de « #alllivesmatter » incluent les antispécistes, les droites conservatrices et les non-alignés qui sont décrits comme étant non conscients du racisme présent et victimes du postracialisme. Cependant, des récits de personnes noires soutenant cet hashtag ont été utilisés pour parler des violences dans les ghettos entre personnes racisées. Cela aurait pu être mentionné, car il aurait été intéressant d’avoir leurs avis.
#S09
L'enjeu de la race se transpose dans l’espace numérique en polarisant les internautes via un phénomène de racialisation cadrant les interactions sur la valeur des vies. Le BLM réfute le racisme aveugle. Des messages d’opinions sont publiés pour rassembler plusieurs personnes dans la contestation politique, suivant une logique d’action connective. Le BLM délégitime d’autres hashtags dérivés pour limiter la visibilité, d’où la question : comment le BLM maintient sa cohérence dans le temps?
#S09 L’infrafem permet le regroupement et la création de ressources féministes créée par et pour les concernées. Plusieurs groupes sociaux y sont englobés
les activistes lgbtq, les cyberféministes militantes politiques. Mais « la plus grande partie de ces ressources sont produites et maintenues le plus souvent de manière volontaire et disposent rarement d’un modèle économique pour les soutenir. » (Spider, 2021) Comment permettre le développement de ces infrastructures sans financement externes?
#S09
Les mouvements féministes prônent une autogestion numérique de documentation et de communication, visant à obtenir et conserver une souveraineté d’informations sur des sujets les concernant. Les pratiques numériques constituent donc une forme de résistance face aux relations de pouvoir et de domination. Les réponses créatives agissent comme un outil de visibilité public ou local (réseaux d’affinités). Ainsi, la question inverse se pose, le numérique peut-il nuire à la cause féministe ?
Dans le texte de Spideralex (2021), le terme Infrafem se définie comme étant des infrastructures féministes. Ces infrastructures ont été créer afin de « donner plus de visibilité à des personnes et à des collectifs féministes afin de faciliter leur inclusion dans des domaines desquels ils ont été traditionnellement exclus comme […] le développement de technologies numériques ou la sécurité numérique » (Spideralex,2021). Ce sont des structures créer pour les femmes afin de les outiller.