Avec un sentiment curieux en sortant : la #science, la compréhension de la Nature, nous (humanité) permet de faire de ces monstruosités... Je ne suis pas loin de penser que tous les problèmes écologiques proviennent de notre #technoscientisme pour comprendre, certes, mais surtout dominer et contrôler la nature. Est-ce bien nécessaire ? Jusqu'où aller dans la compréhension des phénomènes ?
Les puces: un choix de société
En réalité, le problème de la consommation d’eau par les industriels révèle les choix de société concernant la production de matériel électronique et de numérisation du monde. Effectivement si la population souhaite continuer vers la fuite en avant du tout numérique, alors il faudra plus de puces et donc plus d’eau accaparée, puis souillée. Voitures autonomes, voitures électriques, trottinettes, smartbidules, satellites, armes, écrans, casques de réalité virtuelle, domotique, etc. Toute cette quincaillerie détruit les terres, les rivières et l’air, qui sont des biens communs qui n’appartiennent à personne et dont nous avons l’usufruit, en partage avec les plantes et les animaux. Si cet accaparement, cet extractivisme et cette pollution immense continuent, nous n’aurons bientôt même plus de quoi boire, manger et respirer sainement, c’est-à-dire le minimum du « vrai confort ». En France, signalons simplement l’épidémie de cancer pour attester qu’il y a perte de ce minimum vital.
Ce qu’il faut donc retenir, c’est que l’eau potable de qualité exceptionnelle qui rentre dans l’usine (qui d’après ST était de 133 litres/seconde en 2021)[3]) n’est à sa sortie plus potable pour personne, humains ou animaux.
C’est pour cela que malgré toutes les fausses promesses de recyclage, nous demanderons toujours de l’eau et pas des puces !
#eau #stopstmicro #technoscientisme