đ„Epstein, Biden et les TwitterFiles... accrochez-vous ça va ĂȘtre sport.
La #procureure générale des ßles Vierges, Denise George accuse le 27 décembre (retenez la date) la banque #JPMorgan Chase d'avoir "facilité, soutenu et caché" le réseau de trafic humain d'Epstein, dans un procÚs de 30 pages. https://www.msn.com/en-us/news/crime/virgin-islands-attorney-general-loses-her-job-days-after-suing-jpmorgan-chase-in-connection-with-the-jeffrey-epstein-probe/ar-AA15THZZ
L'accusation? Avoir ignoré les preuves de #trafic humain depuis plus de 10 ans, en échange de deals et de clients promis par #Epstein. Des décisions approuvées par des seniors au plus haut niveau de la banque. Les victimes d'Epstein avaient déjà accusé #JPMorgan et #DeutscheBank de complicité il y a quelques temps.
Figurez-vous que ce mĂȘme 27 dĂ©cembre, Joe #Biden annonce partir prendre des "vacances" aux Ăźles Vierges. Et 4 jours aprĂšs, la procureure perd son job.
https://www.msn.com/en-us/news/politics/joe-biden-to-spend-new-years-holiday-with-family-in-us-virgin-islands/ar-AA15IyDE
Le mĂȘme #Biden qui se vantait d'avoir fait virer un procureur ukrainien, Viktor Shokin, qui par hasard enquĂȘtait sur Hunter Biden/Burisma et avait Ă©crit un livre sur la corruption US en Ukraine. https://thehill.com/opinion/white-house/436816-joe-bidens-2020-ukrainian-nightmare-a-closed-probe-is-revived/
Et je vous le donne en mille, les #Twitterfiles11 nous apprennent que le livre de Shokin était signalé par une agence du gouvernement (CIA) pour censurer son livre, car il pourrait avoir un possible lien avec "l'intelligence russe", le prétexte en or pour censurer. Est-ce que ce rappel de Matt Taibbi est un hasard? https://twitter.com/mtaibbi/status/1610394309424996353
#procureure #jpmorgan #trafic #epstein #deutschebank #biden #twitterfiles11
#TwitterFiles11 - 2e partie. On voit comment toute l'histoire de la fausse collusion #russe aux US a servi de point d'entrée pour transformer les critiques du #Covid en "désinformateurs".
Donc en 2020 Twitter avait un problÚme avec les agences privées et publiques qui les court-circuitaient et allaient directement dans les médias avec des listes de "comptes suspects" pour mettre une pression politique sur le réseau social. Par exemple: "Vous n'avez pas fait une attribution à la Russie depuis longtemps", se plaignaient certaines agences de médias à Twitter.
En février, début du Covid, un bras du département d'état appelé #GEC, GlobalEngagementCenter publie dans les médias un rapport sur la "désinformation russe profitant des inquiétudes sur le coronavirus".
Il marquait des comptes comme "personas #Russes" ceux qui parlaient du Covid comme une #arme biologique, blĂąmaient la recherche du labo de #Wuhan et attribuant l'apparition du virus Ă la #CIA. Et des dĂ©pĂȘches AFP (notamment France24) relayaient ces histoires de soi-disante #dĂ©sinformation russe, chinoise, etc.
Quand ce groupe du #GEC voulait publier une liste de 5500 comptes "#suspects" de "propagande chinoise et la dĂ©sinformation sur le Covid, les analystes de #Twitter Ă©taient hors d'eux. Puis ils ont entendu, via CNN que ce mĂȘme GEC a en fait une liste de 250.000 comptes "suspects". Ils utilisaient la mĂȘme technique d'aller voir les mĂ©dias pour faire pression sur Twitter (que ce qu'on a dĂ©crit dans le post prĂ©cĂ©dent)
Les responsables de Twitter voyaient comment ce GEC essayait de s'insĂ©rer dans mĂȘmes rĂ©unions que le #FBI, pour pouvoir fournir leurs propres listes de comptes Ă censurer. Ce groupe Ă©tait clairement #politique, et Twitter avait des rĂ©ticences Ă collaborer avec eux (je suppose qu'ils trouvaient que le FBI/CIA Ă©tait apolitique mais je m'Ă©gare ;)
On voit dans les messages comment Twitter a essayĂ© de refuser ces demandes du GEC, comment ils se sont mĂȘme opposĂ©s avec Facebook et Google. Puis ils ont acceptĂ© une proposition du FBI qu'ils participent, mais que seuls le FBI ou le HomelandSecurity seraient les "conduits".
Puis, finalement ils ont inclus le GEC dans le "cercle de confiance". SubmergĂ© entre les demandes du FBI, de la CIA, du GEC de supprimer des comptes qui les gĂȘnaient, Twitter ne disait plus non. PayĂ©s 3.415.323$ pour ĂȘtre un sous-traitant d'agences du gouvernement. https://twitter.com/mtaibbi/status/1610394201153314816
#twitterfiles11 #russe #covid #gec #russes #arme #wuhan #cia #desinformation #suspects #twitter #fbi #politique
#TwitterFiles11 du 03/01 Oui je sais, ce n'est pas encore le Covid mais ça devient intéressant:
comment Twitter a laissé des agences (FBI, CIA) s'insérer chez eux?
On va voir comment les journalistes et les politiques ont mis en place un systĂšme pour faire plier n'importe quelle entreprise, en manipulant l'opinion grĂące Ă des gros titres (mĂȘme faux). https://twitter.com/mtaibbi/status/1610372352872783872
2017, plusieurs journaux faisaient des gros titres oĂč "l'influence Russe atteignait 126millions sur Facebook"... #Facebook suspend alors 300 comptes "d'origine suspectĂ©e russe".
Twitter, aprÚs examen des comptes, ne détectait pas de corrélation ni de problÚme avec la #Russie. Septembre2017, au #Sénat ils annoncent avoir suspendu seulement 22 comptes Russes possibles, et 179 avec des liens possibles. Suite à cela, un #sénateur démocrate furieux, Mark Warner, lance une conférence de prsse, pour dénoncer le rapport de Twitter comme "inadéquat".
"AprĂšs une rĂ©union avec les leaders du #congrĂšs, le vice-prĂ©sident de PublicPolicy Colin Crowell dĂ©clare que le politique veut garder le sujet de la Russie en haut des nouvelles, garde la pression sur nous et le reste de l'industrie [de l'info] pour "#continuer Ă produire du matĂ©riel pour eux" et "gĂ©nĂ©rer de l'intĂ©rĂȘt" [sur l'activitĂ© russe pendant la campagne] en prĂ©vision d'une audience prochaine.
Cromwell a ajouté que les démocrates prenaient leurs indices d'Hillary Clinton, qui disait dans le cadre de la promotion de son livre, "qu'il est temps que Twitter réalise que sa plateforme est utilisée comme un outil de guerre cybernétique [pour de la propagande Russe]
Donc Twitter crée un groupe de travail spécialement sur le sujet de la Russie. Mais ils ne trouvent que peu de groupes coordonnés. sur 2500 comptes revus manuellement, seulement 17 avec un lien avec la Russie, seulement 2 qui paient des publicités politiques (dont RussiaToday, ce qui est normal pour un journal).
Suite à cela, un torrent d'infos commence à accuser Twitter "d'effacer des données possiblement cruciales ssur la russie" ou "est-ce que Twitter est un sous-traitant du FSB?" (agence intel russe), par exemple Politico en octobre. Buzzfeed disant qu'ils avaient trouvé "un réseau de comptes bots russes" sur Twitter. Histoire fausse mais Twitter a dû s'excuser auprÚs du comité du Sénat.
En conclusion, un modÚle se met en place: les journalistes (poussés par des politiques) mettent des gros titres qui font peur, les sénateurs menacent de mettre une législation sur Twitter, puis Twitter finit par accepter de faire une "modération" et plus tard de devenir un "partenaire" des agences du FBI, CIA avec la suite qu'on connaßt.
#twitterfiles11 #facebook #russie #senat #senateur #congres #continuer