#ReductionDesRisques #UsagersDeDrogues #RepressionVSPrevention #Harcelement

Je lis cet article à l'instant, il illustre parfaitement le harcèlement des usagers en face de la seule salle de consommation de Paris que j’évoquais plus tôt.

"En France, il n’existe que deux salles de consommation, l’une à Strasbourg l’autre à Paris, près de la gare du Nord. Tous les autres projets de création sont bloqués, à Lille, Bordeaux ou Marseille. À Paris, il faudrait ouvrir au moins « quatre lieux supplémentaire » d’accueil, « à taille humaine dans un délai maximal de trois ans », selon la Fédération addiction. La mairie de Paris a tenté de porter plusieurs projets : un lieu d’accueil dans le XXe arrondissement, des lits d’hospitalisation dans le XVIe arrondissement. Tous été abandonnés devant l’hostilité des riverains. Pour la mairie de Paris comme pour les associations, le soutien politique national manque, notamment celui du ministère de la santé..."

https://www.mediapart.fr/journal/france/301022/crack-paris-la-mecanique-infernale-de-la-strategie-darmanin

"Gérald Darmanin parle d’une « ville parallèle » en omettant de préciser qu’elle a été créée suivant ses instructions.

"Ce qu’ont fabriqué Didier #Lallement et Gérald #Darmanin est dramatique, c’est le contraire de la #réductiondesrisques. Ils ont enfermé les usagers et les vendeurs dans un même endroit, toute la toxicomanie a débarqué, cela a augmenté la consommation", tance Anne Souyris, l’adjointe à la santé à la mairie de #Paris.
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Le 22 septembre, la Fédération Addiction, qui regroupe plusieurs associations dédiées à la réduction des risques de l’usage des #drogues, a rendu public un plan pour y parvenir (à ce que les scènes ouvertes de consommation disparaissent)
Il tient en quelques points : le développement d’une offre d’hébergement pour les usagères et #usagersdedrogues, le développement de lieux de repos, notamment pour les femmes ; la création de nouveaux espaces de consommation sécurisés, « au moins quatre, à taille humaine, dans un délai de 3 ans » ; le développement de places de sevrage dans les services d’addictologie ; le renforcement des équipes mobiles.

Aucune de ces propositions n’a été entendue. En dehors de l’aspect sécuritaire, assuré par le ministre de l’intérieur, le délaissement du sujet par le gouvernement est total.
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https://www.mediapart.fr/journal/france/051022/crack-paris-darmanin-fanfaronne-bien-mais-ne-resout-rien